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Une once de psycho
12 février 2010

Notes de cours de cognitif. Représentations imagées

Représentations imagées

Expériences

  1. encodage imagé – encodage verbal

PAIVIO (1969)

hyp : dimension concret/abstrait qui constitue déterminant principal dans formation des images mentales.

Exp : demande aux sujets de noter difficulté éprouvée pour se représenter mot sous forme d'image mentale

fournir en une min le plus de mots associés

tâche d'apprentissage de la liste

épreuve de rappel

rés : rappel influencé par valeur d'imagerie mais pas par valeur d'association

Selon Paivio : efficacité des images mentales dans la mémorisation s'explique par double encodage, visuel et verbal.

BADDELEY (1975)

hyp : effet d'une tâche sur mémorisation de mots à forte valeur d'imagerie moindre que sur mémorisation de mots abstraits.

Exp : mémorisation de mots pendant que tâche interférente réalisée : suivre du doigt une cible visuelle mobile

épreuve de rappel

rés : mémorisation supérieure des mots imageables

tâche interférente ne perturbe pas plus mémorisation des mots imageables que mots abstraits

Résultats vont à l'encontre de la théorie du double encodage.

Mémorisation supérieure des mots fortement imageables serait le fait de la richesse de la représentation en mémoire à long terme.

SANTA (1977)

hyp : représentations imagées appréhendées globalement représentations verbles contraintes par propositions temporelles du codage phonologique

exp : apprentissage de figures géométriques sous forme de schémas ou sous forme verbale

épreuve de reconnaissance, quel que soit l'ordre

on regarde la rapidité de la réponse

rés : réponse plus rapide pour formes lorsque disposition identique à l'apprentissage

réponse plus rapide pour mots lorsque même ordre de lecture que item appris

La représentation imagée retient la propriété spatiale, la représentation verbale conserve temporalité du discours.

REED et JOHNSEN (1975)

hyp : image mentale pas décomposable, ≠ entre image mentale et image physique.

Exp : mémorisation d'une figure géométrique complexe

épreuve de reconnaissance de parties

groupe 1 : figure géo sous les yeux, groupe 2 : sans (donc juste exploration d'image mentale)

rés : détection correcte des parties plus fréquente pour groupe 1

HINTON et PEARSONS (1988)

hyp : image mentale ≠ image physique

exp : imaginer tenir un cube posé sur un coin

répondre : autres coins sont-ils alignés ?

Rés : répondent oui alors que non.

L'image mentale est une vision idéalisée de la réalité.

  1. manipulation d'images mentales

NIELSEN et SMITH (1973)

hyp : récupération d'images mentales est globale

exp : reconnaître visages soit avec description verbale soit avec description schématique

observation du temps de réponse en fonction de cette variable et du nombre de traits pertinents pour différenciation des visages

rés : reconnaissance + rapide lors de schémas

temps de reconn ne varie en fonction du nombre de traits pertinents pour les schémas

temps de reconn augmente en fonction du nombre de traits pertinents pour description verbale

Accès à l'information en méméoire de travail séquentiel et exhaustif pour matériel verbal

Accès à l'information globale en mémoire de travail pour images mentales

SHEPARD et METZLER (1971)

hyp : on peut manipuler et explorer images mentales

exp : tâche de reconn d'objets tridimensionnels sans ou avec rotation

observation du temps de réponse

rés : temps de réponse + important quand rotation importante

Image mentale peut être manipulée, rotation à vitesse constante

COOPER et SHEPARD (1973)

même exp avec lettres et non formes tridimensionnelles

hyp : on peut manipuler images mentales, observation du temps de rotation

exp : reconn de lettres sans ou avec rotation

dire s'il s'agit de la lettre ou de son image en miroir

rés : temps de réponse dépend du degré de rotation

relation de proportionnalité pas observée

Connaissances interviennent, certaines lettres plus sensibles que d'autres à rotation.

KOSSLYN, BALL et REISER (1978)

hyp : on peut parcourir images mentales

exp : mémorisation d'une carte d'une île imaginaire et détails caractéristiques

tâche de reconn : présence ou non d'objet, en imaginant se déplacer sur l'île

signal actionné quand atteint

rés : temps de réponse varie selon distance sur la carte

Le temps mis pour parcourir une image mentale est fonction de la distance à parcourir.

  1. connaissances et images mentales

NICKERSON et ADAMS (1979)

hyp : images mentales ne conservent qu'une partie des détails de scène visuelle

exp : reconnaissance de la vraie pièce à partir de 15 dessins dont 14 pas conformes à la vraie

rés : échec de la grande majorité des sujets.

CHAMBERS et REISBERG (1992)

hyp : images mentales en interaction avec autres connaissances

exp : présentation de figure ambiguë lapin/canard

présentation d'un dessin modifié sur un détail qui oriente vers lapin ou canard

rés : acceptation de figure modifiée davantage si conforme à l'interprétation initiale

Dénomination de la figure interferrait avec représentation imagée.

BRANDIMONTE et GERBINO (1993)

hyp : si dénomination interfère alors si on empêche dénomination, sujets conservent image mentale plus conforme au stimulus.

Exp : sujets fredonnent comptine pendant qu'ils regardent image

rés : sujets plus capables de changer de point de vue

Serait donc bien dénomination qui interfère

KOSSLYN et al. (1978)

expérienc de l'île

Relations spatiale et métrique conservées sous forme de carte mentale

THORNDYKE et HAYES-ROTH (1982)

hyp : acquisition des connaissances spatiales : différence entre apprentissage des lieux à partir de carte ou de déplacements

exp : apprentissage

interrogation sur direction pour aller d'un point à un autre et sur estimation distances

indication de position et distance sur quadrillage

rés : sujets qui se déplacent plus performants dans tâche d'orientation

sujets qui apprennent carte plus performants sur configuration

Inférences supplémentaires nécessaires par rapport au simple déplacement pour apprentissage des infos sur configuration

PAILHOUS (1970)

hyp : construction d'une représentation d'une ville schématique (pour chauffeurs de taxi)

exp : identification d'un trajet à suivre

résultat : limitation aux grands axes de circulation, représentation du "niveau de base"

ensuite réseaux secondaires par rapport au niveau de base

Activation du niveau de base et réseau secondaire, itinéraire par angle minimal.

D'après MEUNIER Jean-Marc, 2009, Mémoires, représentations et traitements, Paris : Dunod.

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