Notes de cours de cognitif. Mémoire sensorielle, registre auditif
Mémoire sensorielle. Registre sensoriel auditif.
Expériences
Efron (1970)
hyp : durée apparente de sons brefs supérieurs à la durée réelle s'il existe un registre sensoriel auditif.
exp : sons de durée brève présentés. Ajuster allumage d'une lampe à la durée du son.
res : durée apparente de 130 millisecondes environ pour son, même de 30 millisecondes.
Il existerait une mémoire échoîque dont le rôle serait de maintenir disponible l'information auditive.
Gol'dburt (1961)
Son de brève durée suivi d'un autre son. Durée apparente réduite.
La mémoire échoïque sensible aux effets de masquage.
Deatherage et Evans (1969)
Un masquage sonore dans la même oreille que le stimulus perturbe la perception.
Un masque sonore dans l'oreille opposée ne perturbe pas.
Parallèle à l'expérience de Turvey pour le registre visuel.
Liberman et al. (1954)
Son perçu différemment : si I derrière, on entend P, si A derrière, on entend G.
Interprétation du son ne peut intervenir que lorsque suffisamment d'infos perçues.
Moray et al. (1965)
Mesure de l'empan de la mémoire échoîque
Quatre lettres prononcées dans quatre emplacements de la pièce
Signal lumineux indiquant emplacement dont faut rappeler les lettres
res : Nombre d'items assez constant, environ deu par emplacement. Empan du registre auditif d'environ 8 items.
Gutman et Julesz (1963)
hyp : son stocké en mémoire sensorielle auditive et comparé au son suivant.
donc durée maximale du son = mesure de la durée du traitement auditif avant identification = durée de rétention de l'info en mémoire échoîque.
exp : plusieurs sons de durée variable, son en boucle, sujets doivent détecter la périodicité.
res : sujets capables de repérer périodicité jusqu'à 250 ms, comme dans le registre visuel.
D'après MEUNIER Jean-Marc, 2009, Mémoires, représentations et traitements, Paris : Dunod