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Une once de psycho

16 mars 2010

Travail de rédaction pour les "sciences de l'éducation" : le PPS (projet personnalisé de scolarisation)

Le PPS

 

Le PPS, projet personnalisé de scolarisation, est destiné à définir au mieux les besoins de l'enfant handicapé en matière de scolarisation. Il s'agit d'un cadre élaboré pour organiser le temps scolaire, l'orientation et les prises en charge nécessaires à l'enfant.
Il y est notamment question du maintien ou non en classe ordinaire, de l'orientation ou maintien en classe spécialisée dans une école ordinaire ou de l'orientation ou maintien dans un établissement médico-écucatif, ou encore une solution mixte...
L'aménagement de l'emploi du temps permet de fixer un cadre aux prises en charge extérieures à l'école et aux temps de transport nécessaires à ces prises en charge.

 

Le PPS prend la suite du PIIS (projet individuel d'intégration scolaire) et se trouve défini par la circulaire du 17 août 20061 nommée Mise en œuvre et suivi du projet personnalisé de scolarisation publiée dans le B. O. n°32 du 7 septembre 2006.

L'initiative du PPS doit revenir aux parents de l'enfant scolarisé en situation de handicap. Concrètement, les suggestions d'établissement du PPS viennent du cadre scolaire ou du cadre médical. Pour demander un PPS, encore faut-il que les parents connaissent son existence et sa finalité... C'est pourquoi la circulaire du 17 août 2006 prévoit que le chef d'établissement puisse soumettre aux parents (avec document écrit) que l'équipe éducative souhaite l'établissement d'un PPS. Suggestion donc et décision parentale qui met en branle tout un dispositif que nous allons passer en revue.

La demande de PPS consiste en un dossier réalisé conjointement par une équipe pluridisciplinaire avec présence d'un ou des parents. Cette équipe comprend le directeur de l'établissement dans lequel est scolarisé l'enfant, le professeur des écoles qui a en charge l'enfant dans sa classe, le médecin de PMI (pour les petites et moyennes sections de maternelle) ou le médecin scolaire (pour les grandes sections de maternelle et au-delà), le psychologue scolaire, des professionnels médicaux, para-médicaux qui suivent l'enfant (pédiatre, orthophoniste, psychomotricien, kinésithérapeute, orthoptiste, etc.) et l'enseignant référent (mais pas toujours... il s'agit surtout d'une convention départementale2). Cet enseignant référent a un rôle primordial de coordination, d'intermédiaire entre famille, école et Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) auquel il est rattaché. Il s'agit d'un enseignant dégagé de ses fonctions d'enseignement qui a en charge un secteur regroupant plusieurs écoles. Après concertation, avis des uns et des autres, le dossier de demande de PPS est transmis à la MDPH où les demandes affluent, notamment en école élémentaire avec de nombreux cas de dyslexie. Concrètement, le PPS non assorti d'une demande conjointe d'AVS (auxiliaire de vie scolaire) notamment, a peu de chance d'aboutir tellement les demandes sont nombreuses3.

Le dossier envoyé à la MDPH est traité et ce en fonction de son ordre d'arrivée. Un avis est émis par une commission, la CDAPH (commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées, abrégée aussi en CDA) comprenant l'enseignant référent et d'autres personnels de la MDPH. Les appréciations sont relativement suggestives et les textes officiels assez peu loquaces à ce sujet. Ainsi, on peut lire ce témoignage d'un enseignant référent4 : « Le médecin coordonnateur de la MDPH (il vient du ministère du travail) considère que tout dossier comportant une demande d'orientation scolaire doit comporter l'avis d'un pédo-psy. Et en amont les secrétaires, qui sont des employées qui récoltent et vérifient  que l'ensemble des éléments soient bien complets, obéissent aux ordres et bloquent le dossier. » D'autres commissions peuvent avoir d'autres critères... La décision du CDA est transmise aux parents (qui peuvent faire appel) puis à l'école.

Le PPS est ensuite mis en œuvre par l'équipe enseignante, qu'il soit assorti ou pas d'un accompagnement de type AVS. Une équipe de suivi de scolarisation, qui comprend les parents mais aussi l'enfant autant que possible, est mise en place pour veiller à la bonne mise en œuvre du PPS, d'en assurer le suivi, d'informer la CDA des difficultés qui peuvent naître et de proposer au besoin des aménagements. Il s'agit à la fois d'un rôle de contrôle et d'un rôle de mise en place des conditions les plus adaptées à l'enfant.

 

1La circulaire est consultable sur <http://www.education.gouv.fr/bo/2006/32/MENE0602187C.htm>

2Voir à ce propos <http://scolaritepartenariat.chez-alice.fr/page234.htm> où il est précisé que l'enseignant référent peut intervenir en amont : « Chaque département s'organise à sa manière. Dans un département de l'ouest, la MDPH et l'Education nationale ont adopté, d'un commun accord, la position suivante : "Premièrement, l'équipe éducative reçoit la famille pour réfléchir avec elle à ce que pourrait être le projet de scolarisation de l'enfant. L'enseignant référent n'assiste pas à cette réunion. Ensuite, la famille doit obligatoirement rencontrer l'enseignant référent, qui réfléchit avec elle au contenu du PPS et qui vérifie que la famille dispose des éléments qui permettront d'élaborer le PPS ou qui l'aide à se les procurer (bilan scolaire, certificats médicaux et paramédicaux, bilan psychologique, etc.). Il appartient ensuite à la famille de transmettre ces éléments à la MDPH, à l'intention de l'équipe pluridisciplinaire." »

3Ce que j'ai pu entendre lors d'une telle réunion, paroles prononcées par un enseignant référent.

4Témoignage anonyme à la date du 6/05/09 sur <http://scolaritepartenariat.chez-alice.fr/page234.htm>

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16 mars 2010

Notes de cours de méthodologie : paradigme de recherche en sciences humaines

D'après le fascicule de cours d'Eduardo Marquez, Un aperçu sur la méthodologie de recherche et la technique de l'enquête, ied Paris 8.

1. question de départ
Elle doit être claire, faisable, pertinente. Volonté de savoir et non a priori.

2. exploration
Construire une revue de questions. Explorer le contexte. (Contextualiser : situer l'objet socialement, lui accorder sa place dans un lieu social de débat et de contradiction). Entretiens exploratoires.

3. problématique
mise en perspective théorique qui conduit à l'expression claire des hypothèses théoriques de recherche.

4. opérationnalisation
construction d'un modèle d'analyse. concrétisation des  variables et détermination de leur statut (VI invoquées ou évoquées et VD nominale, ordinale ou numérique), ainsi que de leurs relations hypothèses opérationnelles à partir d'hypothèses théoriques, pistes de recherche, définition des concepts utilisés.

5. observation
appliquer et restreindre ce qui a été défini comme champ d'étude. confronter les hypothèses aux données. choix et construction des instruments permettant le recueil de données : enquête, entretien, questionnaire, échelles, grilles d'observation... tester le bien fondé des questions, leur pertinence, dans des pré-tests, éliminer les incohérences, les ambiguïtés, modifier les questions consensuelles et peu informatives.

6. analyse des données et résultats

7. conclusions.

15 mars 2010

Exercice interaction, milieu, développement : le langage autistique chez Piaget et Vygotski

Sujet :

Mentionnez une différence centrale entre Piaget et Vygotski. Expliquez comment les vues des deux théories expliquent cette différence.

(Attention, l'exercice n'est pas encore corrigé)

Piaget et Vygotski prennent tous deux en compte, dans le développement de l'enfant, de l'émergence du langage égocentrique (c'est à dire les paroles que l'on s'adresse à soi-même, coupées de la communication avec autrui). La parole égocentrique est vue par Piaget comme la manifestation d'un stade à dépasser par la suite, compris entre la pensée autistique (privée) et la pensée socialisée avec, pour le langage, sa manifestation socialisée et donc la communication avec autrui. Il s'agit donc d'une manifestation intermédiaire du silence à la parole pour autrui.

Pour Vygotski, le langage autistique est présent bien au-delà d'un stade « égocentrique ». Le langage égocentrique est présent chez les adultes eux-mêmes : il suffit pour s'en rendre compte de poser un problème complexe. Les adultes utilisent alors la parole à des fins de résolution de problème. Il en est de même, pour Vygotski, des enfants. Ce stade observé par Piaget où les enfants vers 5-6 ans utilisent constamment le langage égocentrique est la marque d'un passage d'un guidage effectué par l'adulte à un guidage propre de ses activités cognitives.

La critique de Vygotski porte alors sur l'ensemble de la théorie langagière chez Piaget. Il n'y a pas pour Vygotski un passage du silence à la parole socialisée : l'enfant est tourné vers l'extérieur dès sa naissance et le langage est d'emblée socialisé.

14 mars 2010

Exercice interaction, milieu, développement : l'attachement et la situation étrange

Utile à lire : sur le forum psychoweb, "situations étranges et profils d'attachement".

sur lien-social.com, une fiche de lecture du livre suivant : Pierrehumbert, Blaise, 2003, Le premier lien - Théorie de l'attachement, Paris : Odile Jacob.


Sujet : Décrivez la double fonction de l'attachement. Décrivez les quatre types de l'attachement qui correspondent aux quatre classements sur la tâche de la « situation étrange ».

La « situation étrange » est une méthode d'observation du comportement de jeunes enfants (1 an) et de leur attachement à leur mère ou leur père (nommé donc figure d'attachement), suite à la disparition et aux retrouvailles avec leur mère ou père, parfois devant une figure étrangère, réalisées  sur plusieurs courtes séquences.

Cette « situation étrange », mise en place par Ainsworth, a abouti au classement des enfants selon trois groupes, puis, reprise par Main, à un quatrième groupe. Ces groupes représentent quatre situations d'attachement à la mère (ou au père).

Le groupe B, majoritaire avec 2/3 des enfants, correspond à un attachement sécurisé. Les enfants acceptent la séparation momentanée et sont heureux de revoir la figure d'attachement.

Le groupe A est dit anxieux-évitant. Les enfants acceptent la séparation mais au retour de la figure d'attachement soit l'ignorent soit réagissent négativement.

Le groupe C est constitué d' enfants anxieux-ambivalents. Les enfants acceptent la séparation mais, au moment des retrouvailles, manifestent des émotions ambivalentes : ils montrent à la fois leur intérêt et leur contrariété.

Le groupe D correspond à des enfants désorganisés et désorientés. Ceux-ci cherchent la figure d'attachement en son absence et donc acceptent mal la séparation mais aux retrouvailles, l'ignorent ou l'évitent.

14 mars 2010

Exercice Interaction, milieu, développement : la ZPD de Vygotski à Rogoff

Sujet : Décrivez le concept de Vygotski de ZPD, expliquez son origine en rapport avec des tests d'intelligence (IQ) traditionnels, décrivez comment Rogoff a étendu le concept de ZPD.

(Attention, devoir pas encore corrigé)

La zone proximale de développement est un espace théorique, proche des compétences et savoir-faire de l'enfant, où l'enfant ne peut pas seul résoudre un problème mais où il peut être conduit avec la guidance d'autrui (adulte ou pair) et résoudre ainsi le problème posé.

La ZPD a été élaborée dans le cadre de la « pédologie », étude des enfants dans une perspective éducative, avec pour but d'être utile aux enseignants en leur fournissant un diagnostic non sur ce que l'enfant sait déjà mais sur ce que l'enfant va savoir sous peu, ce vers quoi il se dirige, en se focalisant vers le développement des connaissances et non leur fossilisation comme pourraient le faire des tests d'intelligence (psychométrie).

Rogoff a élargi, quant à elle, le concept de ZPD en intégrant les pratiques quotidiennes, routinières, qui sont autant de « participations guidées ». La ZPD envisageait une dyade, un tête à tête enfant-guidant. Rogoff propose un élargissement culturel : l'environnement et l'interaction sociale jouent aussi un rôle de guidance dans le développement de l'enfant.

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14 mars 2010

Exercice interaction, milieu, développement : la tâche de fausse croyance, la théorie de l'esprit

Sujet : Décrire la tâche de fausse croyance. Comment arrive-t-elle à tester le développement d'une théorie de l'esprit ?
(Attention, devoir pas encore corrigé)

La tâche de fausse croyance permet de tester la capacité d'un sujet à comprendre qu'autrui puisse avoir un point de vue différent, qui ne se confonde pas à la réalité. Cette tâche est utilisée chez les enfants, pour appréhender leur développement.

Ainsi des enfants réunis autour d'un spectacle voient qu'un personnage cache un objet à un endroit différent du lieu où un deuxième personnage avait rangé l'objet. Lorsque le deuxième personnage revient, on interroge les enfants : où croient-ils que le deuxième personnage ira chercher l'objet ? En-dessous de quatre ans généralement, ils donnent pour réponse le lieu où se trouve effectivement l'objet et non le lieu où l'objet se trouve d'après le point de vue du personnage qui ignore que l'objet a été déplacé. En-dessus de quatre ans, d'une manière générale, les enfants sont capables de donner la réponse attendue, non conforme à la réalité du lieu actuel où se trouve l'objet. Les enfants sont donc capables de comprendre le point de vue d'autrui, de différencier ce qu'ils savent de ce que savent autrui. Stade important pour le développement de la compréhension d'autrui, pour le développement de relations sociales, pour la gestion des conflits...

La théorie de l'esprit désigne cette capacité à attribuer des états mentaux à soi-même et à autrui, d'interpréter et de prédire les comportements d'autrui comme les désirs, les buts d'autrui, mais aussi la croyance. Et c'est ce point que la tâche de fausse croyance permet de tester.

11 mars 2010

Notes de cours Interaction, milieu, dvlpt cognitif : langage et théories néovygotskyiennes

Médiations sémiotiques et développement de la pensée

Se libérer du confinement de son univers à travers médiations sémiotiques et actes instrumentaux.
- participer à des tâches d'adultes. partage des buts. appropriation des moyens d'accomplir les tâches

Statut du langage dans le développement cognitif

Le langage permet de constituer la pensée selon Piaget :
pensée autistique --- symbolisme privé
pensée égocentrique --- langage égocentrique
pensée socialisée --- langage socialisé

Pour Vygotski, le langage est d'emblée socialisé et on retrouve chez l'adulte le langage égocentrique : a pour fonction d'aider à résoudre un problème.

Le langage égocentrique se manifeste le plus quand l'enfant prend en charge le guidage de sa propre activité cognitive. Est émetteur et destinataire de paroles pour régulation cognitive.

Quelles unités d'analyse pour la médiation sémiotique ?

articulation entre activité langagière et cognition.

BRUNER :
Dimension pragmatique du fonctionnement langagier. Acte de langage : quand je dis, je dis quelques chose (aspect locutoire / aspect illocutoire : action sur autrui / aspect perlocutoire : effet attendu ou non)
Autodirection de la conduite grâce à l'internalisation des pratiques langagières. Langage "privé" est transition, contribue à transformer représentations en représentations déclaratives.

WERTSCH :
voix : perspective du locuteur dans le contexte.
Dialogisme : énonciation est adressée donc avec représentation de perspective attribuée à autrui

BRONCKART
genre de discours : unité discursive du niveau de l'activité
action : activité sociale d'une personne mais aussi représentation construite par cette personne sur sa participation à l'activité qui le fait être un organisme conscient de ce qu'il fait, de ses capacités (un agent)

Quelles approches empiriques développementales ?

l'effet tuteur
tuteur explique, ce qui le contraint à rendre explicites ses propres représentations et à les réorganiser.

argumentation collective

effet des pratiques conversationnelles
notion de fausse croyance

11 mars 2010

Notes de cours interaction, milieu, développement cognitif : conceptions de Vygotski et ZPD

Selon Vygotski, la psychologie doit étudier les processus mentaux supérieurs dans leur spécificité. Il refuse le préformisme (maturationnisme de Gesell ou de Blonski ou Gestalttheorie de Kofka) et le réductionnisme (réflexologie de Behterev ou Pavlov ou behaviorisme de Watson).

Les activités humaines sont médiatisées par les outils et les systèmes de signes. Les signes sont des outils psychologiques qui agissent sur le monde humain et transforment l'activité mentale de celui qui les utilise.

Systèmes sémiotiques sont issus de l'activité des groupes humains et appropriés dans l'interaction sociale.

"Toute fonction dans le développement culturel de l'enfant apparaît deux fois ou sur deux plans. D'abord elle apparaît au plan social et ensuite au plan psychologique. D'abord elle se manifeste entre les personnes comme une catégorie interpsychologique et puis en l'enfant comme une catégorie intrapsychologique."

--

Zone proximale de développement

"Distance entre le niveau de développement actuel tel qu'il est déterminé par la capacité de résoudre seul un problème donné et le développement potentiel tel qu'on peut le déterminer par la résolution d'un problème sous la guidance de l'adulte ou en coopération avec des pairs plus capables."

Analyse de situations sociales d'interaction
Adulte en interaction avec l'enfant procède à des ajustements auxquels l'enfant répond, partageant de façon plus ou moins complète des buts qui deviennent communs et dont l'atteinte peut rétroagir sur les capacités de l'enfant de mener à son terme de façon autonome l'activité concernée.

Chez Cole :
modèle à trois facteurs : biologique, environnemental, historique.
ZPD pas une caractéristique individuelle mais métaphore relative à l'organisation des activités auxquelles enfant participe et où va réorganiser son propre système cognitif.
Niveau de développement caractérisé par activités conjointes auxquelles est associé et responsabilités qu'il assume.
Conception d'environnement complexe : 5ème dimension.

Chez Rogoff doivent être pris en compte aussi partiques et routines de la vie quotidienne. "participation guidée".

9 mars 2010

Exercice de psy clin : courants psychanalytiques

Exercice autocorrectif (et en attente de corrigé...). Question : citez deux courants psychanalytiques.

Références :
www.psychiatriinfirmire.free.fr et les pages consacrées à Mélanie Klein et à Winnicott
Grand dictionnaire de la psychologie, Larousse pour l'article sur l'egopsychologie

Mélanie Klein

Oeuvre centrée sur le monde fantasmatique de l'enfant, la valeur structurante de l'image maternelle, la pathologie précoce de l'enfant. Psychanalyse de l'enfant avec pour technique le jeu.

L'oralité moteur du développement de l'enfant. Le fonctionnement de l'enfant est normalement psychotique. Deux positions (= mode d'être) fondamentales : la position schizo-paranoïde ou persécutive (exemple : non-respect des interdits au stade anal) et la position dépressive (quand renonce au plaisir du « non » pour l'amour de la mère). Le surmoi précoce (non oedipien) se forme durant le stade oral. L'oedipe précoce se forme dès fin de la première année lors de la position dépressive centrale.

Egopsychologie : E. Kris, H. Hartmann, A. Freud

L'egopsychologie s'est placée dans la perspective d'une psychologie de l'adaptation à la réalité. Le livre sur lequel se fonde l'egopsychologie est La psychologie du moi et le problème de l'adaptation de H. Hartmann (1930). S'appuie sur les travaux de S. Freud postérieurs à 1920, qui donnent une importance croissante au moi et à ses mécanismes de défense, se désintéressent de l'étude du ça et des pulsions.

Winnicott

Nécessité pour le développement, d'un environneent suffisamment bon. Faute de cela, l'enfant se construit une personnalité d'emprunt. Chacun de nous a une tendance naturelle à la santé et est capable de trouver issue personnelle à ses conflits.

préoccupation maternelle primaire : adéquation totale entre mère et bébé qui n'éprouve aucun danger et peut s'investir lui-même sans problème.
holding : enfant donne une signification interne à ce qui est externe. Environnement stable qui porte psychiquement l'enfant, naturel à la mère qui comprend par empathie ce qu'il faut à l'enfant. La mère est bonne, entretient une illusion positive vis à vis de l'enfant qui croit créer lui-même la réalité extérieure.
espace potentiel : pendant les premières semaines, enfant vit dans un état de toute puissance magique. Pour renoncer à cette omnipotence et reconnaître réalité extérieure distincte, il va fabriquer une aire intermédiaire ni interne ni externe : espace transitionnel (ou potentiel). Manifestation physique de cet espace : objet transitionnel qui est réconfortant pour l'enfant. Projection narcissique et relation objectale.
agressivité : stade de non-inquiétude, de cruauté. L'enfant a un but et ne se soucie pas des conséquences. Ce stade doit être vécu pleinement. Puis stade du souci, de l'inquiétude. L'enfant se rend compte, se sent coupable. L'enfant en bonne santé supporte cette culpabilité, se supporte coupable et agressif. La frustration agit comme un échappatoire à la culpabilité et engendre mécanismes de défense.
self : partie créative de notre personnalité, correspond au moi, au ça et en partie au surmoi. C'est le self qui crée l'objet transitionnel. Le vrai self est ressenti comme réel. Le faux self est une personnalité d'emprunt qui s'adapte à l'environnement, comme un rôle que l'on joue, et le vrai self n'a plus droit d'existence.

7 mars 2010

Exercice de psycho clinique : la maladie selon la psychanalyse - mécanismes de défense du Moi

Exercice autocorrectif.

Question : "Quelle conceptualisation la théorie psychanalytique fait-elle de la notion de maladie ? Sur quels concepts s'appuie-t-elle pour la prendre en charge ?

Comme je n'ai pas de corrigé en vue, je préfère suivre de près mon volume de cours, un dictionnaire et des documents trouvés sur Internet.

Références :
- Pedinielli, J-L, 2006, "les théories", in Montreuil, M. et Doron, J., Psychologie clinique et psychopathologie - Nouveau cours de psychologie Licence, Paris : PUF, p.16
- Grand dictionnaire de la psychologie, éd. Larousse, 2007
- site http://psychiatriinfirmiere.free.fr avec le dossier "mécanismes de défense"

__________

"L'origine de la maladie [...], explique Pedinielli J-L (2006), est à découvrir dans les conflits inconscients du sujet et celle-ci possède un sens". Suivent des explications sur les phases d'élaboration de la maladie et des moyens de lutter contre :
- troubles de la constitution du moi qui rend difficile l'accès à l'identité, à l'autonomie, à la séparation et au désir. (psychose dès les premiers mois, névrose liée à l'Oedipe).
- modification interne ou externe entraîne un conflit, rupture de l'équilibre protecteur antérieur, avec réapparition de l'angoisse.
- pour lutter contre l'angoisse, utilisation de systèmes de défense.
- une fois symptôme installé, d'autres mécanismes. (Mais le cours reste flou là-dessus...)

Les concepts pour la prise en charge de la maladie seraient, je le suppose, ces "systèmes de défense" cités dans le troisième point. Le cours en liste plusieurs : je les ai repris et défini à l'aide du dictionnaire cité plus haut.  Le site psychiatriinfirmiere.free.fr en cite davantage et les classent. Je reprends l'ensemble des termes et ce classement.

_____

Le mécanisme de défense est un processus de défense élaboré par le Moi sous la pression du Surmoi et de la réalité extérieure qui permet de lutter contre l'angoisse. Ces mécanismes psychiques préservent le MOi et le protègent aussi des exigences pulsionnelles du ça.

Ces protections se subdivisent en :
protections autistiques (protections psychiques élémentaires de l'enfant confronté très tôt à la peur de mourrir)
mécanismes de défense psychotiques (archaïques, concernent une relation objectale non génitalisée)
mécanismes de défenses élaborés ou névrotiques.

- protections autistiques :

démantèlement : mécanisme passif qui consiste à faire en sorte que le Moi précoce soit suspendu, cesse d'exister. Les manifestations pulsionnelles sont désintégrées et l'enfant ne ressent plus l'angoisse. Suspendre tout lien avec l'extérieur.

identification adhésive : forme d'identification où la surface de l'attitude et du comportement est réutilisée, mais vidée de sens. Mimétisme, accrochage à une sensation pour éviter l'angoisse de la chute. Contact corporel et psychique. A pour but d'éviter de disparaître.

-mécanismes de défense psychotiques :

clivage du moi, clivage du sujet :
Pour Freud, mécanisme de défense et état du moi qui en résulte, consistant dans le maintien en même temps de deux attitudes contradictoires et qui s'ignorent à l'égard de la réalité en tant qu'elle contrarie une exigence pulsionnelle. L'une de ces attitudes tient compte de la réalité, l'autre la dénie.

projection :
opération par laquelle un sujet situe dans le monde extérieur, mais sans les identifier comme tels, des pensées, des affects, des conceptions, des désirs, etc., croyant de ce fait à leur existence extérieure, objective, comme un aspect du monde.

introjection

idéalisation

mépris de l'Objet

triomphe

identification projective

identification introjective

régression

déni :
mécanisme psychique par lequel le tout petit enfant se protège de la menace de castration, il répudie alors, il désavoue, il dénie donc l'absence de pénis chez la fille, la femme, la mère et croit pour un temps à l'existence du phallus maternel.
(voire fétichisme)

forclusion :
dans déf. de déni, on trouve ceci : chez Lacan, terme utilisé pour rendre compte du processus en jeu dans les psychoses. Une entrée dans le dictionnaire mais pour l'instant incompréhensible.

-mécanismes de défense névrotiques

refoulement :
processus de mise à l'écart des pulsions qui se voient refuser l'accès à la conscience.

formation réactionnelle

isolation

déplacement

annulation rétro-active

retournement sur soi

renversement de la pulsion en son contraire

rationalisation

dénégation :
énonciation, sous une forme négative, d'une pensée refoulée, représentant souvent le seul mode possible de retour au refoulé, et à partir de laquelle Freud a élaboré une théorie relative à la constitution du moi.

sublimation

inhibition

[exercice en cours de rédaction]

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