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Une once de psycho
26 février 2010

Notes de cours de bio et neuroanatomie : synapse

BERTHOLET, J-Y., "Neurones et synapses", in GAONAC'h, D.,  Psychologie cognitive et bases neurophysiologiques du fonctionnement cognitif, Nouveau cours de psychologie - licence, pp. 244-249

Le chapitre étant trop dense, j'ai choisi de ne garder que les phrases émergentes de cette masse d'écriture pour constituer un petit mémo (il s'agit donc de citations du chapitre noté ci-dessus, même si je ne place pas de guillemets) :

synapses électriques
La transmission au niveau de ces synapses est automatique, stéréotypée, ne laissant pas la place à une modulation ou à l'incertitude, contrairement aux synapses chimiques.

synapses chimiques
Le processus de transmission est tout à fait analogue à celui des hormones. Les cellules endocrines comme les neurones ont des fonctions de transmission d'information sous forme moléculaire (hormone ou neurotransmetteur) soit dans un grand espace (le sang pour les hormones) soit dans un espace réduit (la fente synaptique). Dans les deux cas l'action de la molécule s'effectue au niveau des cellules dites cellules cibles portant des protéines réceptrices qui reconnaissent les hormones ou les neurotransmetteurs. Le neurone est donc une véritable cellule neurosécrétrice. Dans certains cas cette neurosécrétion peut s'effectuer sans structure spécialisée et la molécule peut être déversée dans un espace plus large, dit espace volumique correspondant au liquide extracellulaire neuronal et glial. Les molécules peuvent alors diffuser sur de plus grandes distances pour rencontrer des récepteurs neuronaux ou gliaux.

L'activité d'une synapse n'est donc pas automatique mais modulable en permanence, la transmission n'est pas binaire (oui ou non)  mais modulée (cela éloigne le cerveau de l'analogie souvent faite avec les ordinateurs).

différents types de neurotransmetteurs
Les neurotransmetteurs sont des molécules synthétisées dans le neurone présynaptique, emmagasinées dans les vésicules synaptiques et libérées dans l'espace synaptique pour se fixer au niveau des récepteurs membranaires postsynaptiques.

La capacité de synthèse de l'un ou de l'autre de ces neurotransmetteurs par le neurone dépend donc de la présence des enzymes nécessaires à leur synthèse et donc de l'expression des gènes nécessaires à la synthèse de ces enzymes.

les récepteurs postsynaptiques
On peut considérer les protéines réceptrices membranaires postsynaptiques ou récepteurs comme les éléments fondamentaux du fonctionnement de la synapse. En effet, les neurotransmetteurs ne deviennent signal qu'au moment de leur rencontre avec le récepteur, c'est le récepteur qui va donner son signifiant à l'information.

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Commentaires
J
Juste un petit message d'encouragement et de félicitations pour votre site.<br /> Je suis moi-même étudiant en psycho (je vais entrer en M1) à montpellier. Je tiens également un site.<br /> <br /> Le votre est très bien fait (je le trouve plus ergonomique que le mien d'ailleurs) j'ai lu quelques uns de vos articles et en profite pour vous laisser un petit commentaire, en m'arrêtant à la neurobio.<br /> <br /> Bonne continuation.<br /> <br /> Jean-Nicolas.
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